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Faim émotionnelle 

Faim émotionnelle : comprendre et combattre ce mécanisme complexe

La faim émotionnelle est une notion de plus en plus étudiée en nutrition et en médecine comportementale. Elle se définit comme une prise alimentaire non motivée par les besoins physiologiques de l’organisme mais déclenchée par des émotions telles que le stress, l’anxiété, la colère, la solitude ou l’ennui. Comprendre et combattre la faim émotionnelle est un enjeu majeur pour de nombreux patients, qu’ils soient en recherche de perte de poids, en prévention des maladies métaboliques, ou dans le cadre d’un suivi spécifique (diabète, cancérologie, grossesse).

En tant que nutritionniste à Brest, Quimper et Paris, Pascal Nourtier propose une prise en charge personnalisée et scientifique pour identifier ces comportements alimentaires et y apporter des solutions concrètes grâce à la nutrition, la micronutrition et la phytothérapie.

Définition et mécanismes de la faim émotionnelle

La faim émotionnelle diffère de la faim physiologique. La faim physiologique est déclenchée par des signaux internes précis : baisse de la glycémie, sécrétion de ghréline par l’estomac, vidange gastrique. À l’inverse, la faim émotionnelle est un comportement appris, où la prise alimentaire devient un moyen de régulation des émotions.

Sur le plan neurobiologique, ce phénomène implique le système dopaminergique, notamment le noyau accumbens et l’aire tegmentale ventrale. L’alimentation, surtout riche en sucres et en graisses, active les circuits du plaisir et diminue temporairement l’intensité des émotions négatives. Plusieurs études (Volkow et al., 2013 ; Berthoud, 2011) montrent que ce mécanisme se rapproche de celui des addictions comportementales.

Brève histoire et anecdote

L’expression « faim émotionnelle » a émergé dans les années 1970 avec les travaux sur l’emotional eating. Déjà, au XIXe siècle, certains médecins observaient que les individus stressés ou mélancoliques avaient tendance à manger davantage de sucreries. Une anecdote célèbre rapportée dans les années 1980 décrit une cohorte d’étudiantes américaines en période d’examens : leur consommation de chocolat augmentait de 70 % la veille des épreuves, indépendamment de leur faim physiologique (Canetti et al., 2002).

Les conséquences médicales de la faim émotionnelle

La faim émotionnelle peut avoir des répercussions multiples :

  • Prise de poids et obésité : les apports caloriques excédentaires entraînent une augmentation de la masse grasse et du risque de syndrome métabolique.
  • Diabète de type 2 : la consommation répétée de sucres rapides favorise l’insulinorésistance (Kiecolt-Glaser et al., 2015).
  • Cancérologie : certains travaux montrent un lien indirect entre alimentation émotionnelle, obésité et cancers hormonodépendants (Jemal et al., 2017).
  • Grossesse : chez les femmes enceintes, la faim émotionnelle peut accentuer la prise de poids gestationnelle et compliquer le retour au poids post-partum (Fowles et al., 2018).
  • Santé mentale : la faim émotionnelle entretient un cercle vicieux avec l’anxiété et la dépression (Konttinen, 2019).

Différencier faim physiologique et faim émotionnelle

Un point essentiel en consultation est d’apprendre aux patients à reconnaître ces deux formes de faim :

  • Faim physiologique : progressive, accompagnée de sensations corporelles (creux à l’estomac, baisse d’énergie), disparaît après un repas équilibré.
  • Faim émotionnelle : soudaine, ciblée sur des aliments précis (sucrés, gras, salés), persiste malgré la satiété.

Cette distinction est fondamentale dans la stratégie de prise en charge.

L’intérêt d’une prise en charge nutritionnelle

La prise en charge de la faim émotionnelle nécessite un accompagnement médical et nutritionnel. Pascal Nourtier, nutritionniste à Brest, Quimper et Paris, utilise une approche combinant :

  • Analyse nutritionnelle personnalisée : identification des habitudes alimentaires et des déclencheurs émotionnels.
  • Micronutrition : correction des déficits en magnésium, oméga-3 ou vitamines B, souvent impliqués dans la régulation de l’humeur.
  • Phytothérapie : utilisation de plantes adaptogènes (rhodiola, ashwagandha) pour moduler la réponse au stress.
  • Techniques de pleine conscience alimentaire : apprentissage progressif du respect des signaux internes de faim et de satiété.

Stratégies concrètes pour combattre la faim émotionnelle

  • Identifier les déclencheurs : tenir un journal alimentaire et émotionnel.
  • Mettre en place des alternatives : activité physique douce, respiration profonde, relaxation.
  • Optimiser les repas : privilégier des protéines de qualité, des fibres et des acides gras essentiels pour une satiété durable.
  • Équilibrer le microbiote : certaines études récentes (Cryan et al., 2019) montrent le rôle du microbiote intestinal dans la régulation des émotions et du comportement alimentaire.

Place de la consultation de nutrition dans ce parcours

Une consultation avec un nutritionniste à Brest, Quimper ou Paris permet de bénéficier d’un accompagnement rigoureux, médicalisé et adapté. Pascal Nourtier est reconnu pour son approche scientifique, son écoute et sa capacité à proposer des solutions individualisées. Son expertise en micronutrition et en phytothérapie permet de renforcer l’efficacité du suivi, tout en tenant compte des spécificités de chaque patient.

Il ne s’agit pas seulement d’apprendre à « manger mieux », mais de comprendre les mécanismes psychobiologiques à l’origine des comportements alimentaires, afin de prévenir les complications à long terme.

Conclusion

La faim émotionnelle est un phénomène fréquent, souvent sous-estimé, qui peut avoir des conséquences importantes sur la santé métabolique et psychologique. Elle nécessite une approche pluridisciplinaire où la nutrition occupe une place centrale. Une consultation spécialisée, comme celles proposées par Pascal Nourtier à Paris, Brest et Quimper, permet d’apporter un éclairage scientifique, un accompagnement personnalisé et des outils concrets pour reprendre le contrôle de son alimentation.


Études de référence

  1. Berthoud HR. (2011). Metabolic and hedonic drives in the neural control of appetite.
  2. Volkow ND et al. (2013). Neurobiologic advances from the brain disease model of addiction.
  3. Canetti L et al. (2002). Emotional eating and its contribution to obesity.
  4. Kiecolt-Glaser JK et al. (2015). Stress, eating, and the gut.
  5. Konttinen H. (2019). Emotional eating and obesity.
  6. Cryan JF et al. (2019). Microbiota-gut-brain axis and behavior.
  7. Fowles ER et al. (2018). Emotional eating during pregnancy.
  8. Jemal A et al. (2017). Cancer statistics and obesity links.
  9. Macht M. (2008). How emotions affect eating.
  10. Gibson EL. (2012). Stress and affective influences on food choice.
  11. Dallman MF. (2010). Stress-induced eating and the hypothalamic–pituitary–adrenal axis.
  12. Adam TC, Epel ES. (2007). Stress, eating and reward.
  13. Blundell JE et al. (2010). Appetite control and obesity.
  14. Koole SL. (2009). The psychology of emotion regulation.
  15. van Strien T. (2018). Causes of emotional eating and interventions.