Activité physique et perte de poids : quoi faire, combien et comment ?
L’activité physique perte de poids est un sujet central en médecine préventive et en nutrition clinique. Elle représente un levier majeur dans la régulation pondérale, mais aussi dans la prévention de nombreuses pathologies chroniques. Chez Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, nutritionniste à Brest et nutritionniste à Quimper, l’activité physique est systématiquement intégrée dans la stratégie globale de perte de poids, en lien avec l’alimentation, la micro-nutrition et les objectifs métaboliques du patient.
Historique et fondements médicaux de l’activité physique dans la perte de poids
Depuis les années 1950, la littérature scientifique explore le lien entre activité physique et gestion du poids. Dès 1953, une étude pionnière de Morris et al. montrait que les conducteurs de bus londoniens, plus sédentaires, présentaient un risque cardiovasculaire supérieur à celui des contrôleurs, plus actifs. Cette observation a marqué le début d’une reconnaissance progressive du rôle protecteur de l’exercice. Aujourd’hui, ce rôle est validé par les institutions internationales telles que l’OMS, l’American College of Sports Medicine ou la HAS.
Activité physique perte de poids : mécanismes physiologiques
L’activité physique augmente la dépense énergétique globale, stimule la lipolyse (mobilisation des graisses) et améliore la sensibilité à l’insuline. Elle modifie durablement le métabolisme basal, en particulier via l’augmentation de la masse musculaire. Elle agit également sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, réduisant le cortisol plasmatique, souvent impliqué dans le stockage adipeux abdominal.
Chez les personnes en surpoids ou obèses, une activité physique régulière permet une réduction de la masse grasse viscérale, indépendamment même des modifications alimentaires (Ross et al., 2000). La balance énergétique négative induite par l’exercice est souvent mieux tolérée qu’un régime drastique seul.
Quelle quantité, quelle intensité, quels types d’exercice ?
L’OMS recommande au moins 150 à 300 minutes d’activité d’intensité modérée par semaine, ou 75 à 150 minutes d’intensité soutenue. Pour la perte de poids, l’objectif optimal est souvent supérieur : 300 à 420 minutes hebdomadaires.
Les exercices aérobiques (marche rapide, vélo, natation) sont efficaces pour mobiliser les graisses. En parallèle, le renforcement musculaire (musculation, gainage) maintient la masse maigre et augmente le métabolisme de repos (Willis et al., 2012). La combinaison des deux est idéale.
La pratique doit être progressive et adaptée aux capacités. L’ergométrie, l’impédancemétrie ou les tests VO2 peuvent guider la prescription individualisée, notamment en cabinet de nutrition.
Intégration en consultation nutritionnelle
L’activité physique perte de poids ne peut être efficace sans encadrement et adaptation. Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, nutritionniste à Brest et nutritionniste à Quimper, propose une prise en charge globale qui croise les dimensions nutritionnelles, physiologiques et comportementales.
Spécialisé en micro-nutrition et phytothérapie, il évalue les besoins en antioxydants, en magnésium, en cofacteurs vitaminiques nécessaires à la production d’ATP (énergie cellulaire), souvent sollicités pendant l’effort. Il identifie également les troubles digestifs ou inflammatoires qui peuvent freiner la reprise d’activité physique.
Pathologies spécifiques : diabète, cancer, grossesse et activité physique
Chez les patients diabétiques, l’exercice améliore la captation du glucose par les muscles de manière insulino-indépendante. Il diminue également la résistance à l’insuline (Colberg et al., 2016). Chez les femmes enceintes, une activité adaptée favorise une prise de poids modérée, réduit les risques de diabète gestationnel et améliore la tolérance à l’effort (Artal & O’Toole, 2003).
En cancérologie, l’activité physique est aujourd’hui intégrée dans de nombreux parcours thérapeutiques : elle réduit la fatigue, améliore la qualité de vie et limite la fonte musculaire (Courneya & Friedenreich, 2007). Une stratégie nutritionnelle personnalisée doit accompagner cette activité.
Apport de la micro-nutrition et phytothérapie dans l’activité physique
L’activité physique, notamment intense, peut induire un stress oxydatif ou une inflammation musculaire. Une supplémentation adaptée en oméga-3, curcumine, quercétine ou coenzyme Q10 peut soutenir la récupération et limiter les effets délétères (Powers & Jackson, 2008).
Pascal Nourtier veille à équilibrer les apports en fer, zinc, sélénium, indispensables au fonctionnement mitochondrial. Des plantes adaptogènes comme le ginseng ou la rhodiole peuvent être intégrées avec rigueur pour améliorer l’endurance et la tolérance à l’effort.
Accompagnement personnalisé par un nutritionniste expérimenté
Nutritionniste à Paris, nutritionniste à Quimper, nutritionniste à Brest, Pascal Nourtier est reconnu pour son approche scientifique, individualisée et respectueuse des contraintes personnelles. Depuis 2006, il accueille ses patients en cabinet et adapte chaque protocole nutritionnel et d’activité physique à l’histoire médicale et aux objectifs de santé de chacun.
L’écoute, l’expertise en micro-nutrition, la rigueur biomédicale et la maîtrise des pathologies chroniques comme le diabète font de son accompagnement une référence pour celles et ceux qui souhaitent perdre du poids durablement, sans dogmatisme ni privation.
Références scientifiques
- Morris JN et al. Coronary heart-disease and physical activity of work. Lancet. 1953
- Ross R et al. Reduction in obesity and related comorbid conditions after diet-induced weight loss or exercise-induced weight loss. Ann Intern Med. 2000
- Willis LH et al. Effects of aerobic and/or resistance training on body mass and fat mass in overweight or obese adults. J Appl Physiol. 2012
- Colberg SR et al. Physical Activity/Exercise and Diabetes: A Position Statement. Diabetes Care. 2016
- Artal R, O’Toole M. Guidelines of the ACOG for exercise during pregnancy. Clin Obstet Gynecol. 2003
- Courneya KS, Friedenreich CM. Physical activity and cancer control. Curr Opin Oncol. 2007
- Powers SK, Jackson MJ. Exercise-induced oxidative stress: cellular mechanisms and impact on muscle force production. Physiol Rev. 2008
- Piercy KL et al. Physical Activity Guidelines for Americans. JAMA. 2018
- WHO. Guidelines on physical activity and sedentary behaviour. 2020
- Warburton DER et al. Health benefits of physical activity: the evidence. CMAJ. 2006
- Donnelly JE et al. Appropriate physical activity intervention strategies for weight loss and prevention of weight regain. Med Sci Sports Exerc. 2009
- Tremblay MS et al. Sedentary Behavior Research Network (SBRN) Terminology Consensus Project. Int J Behav Nutr Phys Act. 2017
- Blundell JE et al. Appetite control: methodological aspects of the evaluation of foods. Obes Rev. 2010
- Lavie CJ et al. Exercise and the cardiovascular system: clinical science and cardiovascular outcomes. Circ Res. 2015
- Slentz CA et al. Effects of the amount of exercise on body weight, body composition, and measures of central obesity. Arch Intern Med. 2004