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Régimes protéinés, cétogènes, jeûne intermittent

Régimes protéinés, cétogènes, jeûne intermittent : que dit vraiment la science ?

Les régimes protéinés, cétogènes et le jeûne intermittent sont aujourd’hui au cœur des stratégies de perte de poids et d’optimisation métabolique. Mais que dit la science ? Ces approches nutritionnelles sont souvent médiatisées, parfois controversées, mais méritent une analyse rigoureuse basée sur les données médicales. Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, nutritionniste à Brest et nutritionniste à Quimper, spécialisé en micro-nutrition et phytothérapie, propose une expertise approfondie pour guider les patients dans ces choix complexes.

Comprendre les principes des régimes protéinés, cétogènes et du jeûne intermittent

Les régimes protéinés reposent sur un apport élevé en protéines (1,5 à 2,5 g/kg/j) avec une réduction des glucides et lipides. Ils favorisent la satiété, la thermogenèse et la préservation de la masse maigre (Halton & Hu, 2004).

Le régime cétogène, plus restrictif, vise la cétose nutritionnelle : un état métabolique dans lequel l’organisme utilise les corps cétoniques comme principale source d’énergie. Il est historiquement utilisé dans le traitement de l’épilepsie pharmaco-résistante chez l’enfant (Neal EG et al., 2008), et suscite aujourd’hui un regain d’intérêt en oncologie, en neurologie et en perte de poids.

Le jeûne intermittent, quant à lui, repose sur l’alternance de périodes d’alimentation et de jeûne. La méthode 16/8 ou le jeûne un jour sur deux sont les plus étudiées. Elles influencent les rythmes circadiens, la sensibilité à l’insuline et la réparation cellulaire (Patterson & Sears, 2017).

Régimes protéinés, cétogènes, jeûne intermittent : que dit la science des effets métaboliques ?

Les études cliniques montrent que les régimes protéinés entraînent une perte de poids significative, notamment par leur effet anorexigène et leur coût métabolique élevé (Leidy HJ et al., 2015). Toutefois, une surcharge prolongée en protéines animales peut générer une acidose latente ou affecter la fonction rénale chez des sujets prédisposés.

Le régime cétogène montre une efficacité rapide sur la réduction de la masse grasse, l’hémoglobine glyquée (HbA1c) chez les patients diabétiques (Westman EC et al., 2008), et un effet neuroprotecteur via la modulation des neurotransmetteurs (Bough KJ, 2006). Néanmoins, des effets indésirables tels que la constipation, l’hyperuricémie ou l’hyperlipidémie doivent être anticipés.

Concernant le jeûne intermittent, la recherche met en évidence une amélioration de la sensibilité à l’insuline, une réduction du stress oxydatif et une autophagie accrue (Longo & Panda, 2016). Il peut s’avérer pertinent chez les patients présentant un syndrome métabolique, mais nécessite un encadrement médical, surtout en cas de traitement hypoglycémiant.

Intérêts thérapeutiques et limites en consultation nutritionnelle

Chez les patients de plus de 40 ans, en surpoids ou atteints de diabète de type 2, ces régimes peuvent représenter des stratégies temporaires ou transitoires vers un équilibre alimentaire durable. Le rôle du nutritionniste est ici fondamental pour éviter les carences, respecter les équilibres acido-basiques et prévenir les effets secondaires.

Pascal Nourtier adapte ces approches au cas par cas en cabinet à Paris, Brest et Quimper. Il identifie les profils métaboliques, les besoins en micronutriments et l’environnement hormonal avant toute proposition. En s’appuyant sur son expérience à l’hôpital Necker dans la prise en charge des patients diabétiques, il réduit les risques liés à l’automédication nutritionnelle.

Que disent les recommandations officielles ?

Les régimes hyperprotéinés ne sont pas recommandés sur le long terme par l’ANSES (2011), en raison du risque rénal et de déséquilibres nutritionnels. Le régime cétogène est encore considéré comme thérapeutique, nécessitant une surveillance biologique.

Le jeûne intermittent est moins normé mais doit s’inscrire dans une stratégie de santé globale, surtout chez les femmes enceintes, les sujets diabétiques traités ou les patients atteints de cancer.

Apports de la micro-nutrition et de la phytothérapie dans ces régimes

Certains régimes restrictifs induisent des carences : magnésium, zinc, vitamines B, oméga-3. Pascal Nourtier réalise un bilan micro-nutritionnel pour adapter la complémentation. Des plantes comme la cannelle (régulation glycémique), le thé vert (lipolyse) ou le griffonia (soutien de la sérotonine) sont intégrées de manière encadrée.

L’accompagnement personnalisé du nutritionniste permet de sécuriser la mise en œuvre de ces stratégies, en maximisant les bénéfices et en minimisant les risques, dans une logique de médecine préventive durable.

Un accompagnement médicalisé par un expert nutritionniste

Nutritionniste à Brest, nutritionniste à Quimper, nutritionniste à Paris, Pascal Nourtier est reconnu pour son approche scientifique, son écoute et sa capacité à proposer un protocole individualisé, fondé sur la physiologie et les dernières publications. Il reçoit en cabinet depuis 2006 et accompagne chaque patient avec rigueur, sans dogmatisme.

Références scientifiques

Foster GD et al. A randomized trial of a low-carbohydrate diet for obesity. N Engl J Med. 2003

Leidy HJ et al. The role of protein in weight loss and maintenance. Am J Clin Nutr. 2015

Halton TL, Hu FB. High-protein diets: effects on thermogenesis and satiety. J Am Coll Nutr. 2004

Westman EC et al. The effect of a low-carbohydrate ketogenic diet on nonalcoholic fatty liver disease. J Clin Gastroenterol. 2008

Neal EG et al. The ketogenic diet for the treatment of childhood epilepsy. Lancet Neurol. 2008

Patterson RE, Sears DD. Metabolic effects of intermittent fasting. Annu Rev Nutr. 2017

Longo VD, Panda S. Fasting, circadian rhythms, and time-restricted feeding in healthy lifespan. Cell Metab. 2016

Bough KJ. Energy metabolism as part of the anticonvulsant mechanism of the ketogenic diet. Epilepsia. 2006

ANSES. Avis sur les régimes amaigrissants. 2011

Paoli A et al. Beyond weight loss: a review of the therapeutic uses of very-low-carbohydrate (ketogenic) diets. Eur J Clin Nutr. 2013

Hartman AL et al. The ketogenic diet: a review of the experience at Johns Hopkins Hospital. Epilepsia. 2007

Catenacci VA et al. A randomized pilot study comparing zero-calorie alternate-day fasting to daily caloric restriction. Obesity. 2016

Varady KA et al. Intermittent fasting and cardiovascular disease: Current evidence and unresolved questions. Future Cardiol. 2020

Cahill GF Jr. Fuel metabolism in starvation. Annu Rev Nutr. 2006

Harvie MN et al. Intermittent energy restriction: effects on weight loss and metabolic disease. Int J Obes. 2011