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Stress chronique et perte de poids

Stress chronique et perte de poids : une résistance métabolique à ne pas négliger

Le stress chronique et la perte de poids sont deux problématiques de santé intimement liées, souvent mal comprises par les patients comme par certains professionnels. Lorsqu’un individu tente de perdre du poids malgré des efforts constants et rigoureux, il est légitime de s’interroger sur les causes profondes de cette stagnation. Le stress chronique, par ses effets hormonaux, comportementaux et métaboliques, joue un rôle central dans ces résistances.

Dans sa pratique, Pascal Nourtiernutritionniste à Parisnutritionniste à Brest et nutritionniste à Quimper, observe régulièrement ce type de profil : des patients soucieux de leur santé, frustrés de ne pas voir de résultats, souvent exposés à un stress professionnel, familial ou émotionnel important. Grâce à une approche en micro-nutrition et phytothérapie, il propose un accompagnement personnalisé, visant à réduire les résistances liées au stress, notamment chez les patients atteints de diabète, en post-traitement de cancer, ou les femmes enceintes.

Qu’est-ce que le stress chronique ?

Le stress chronique se distingue du stress aigu par sa durée et son intensité prolongée. Il s’agit d’une activation constante de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (HHS), entraînant une production excessive de cortisol, l’hormone du stress. Contrairement à une réaction ponctuelle de défense, le stress chronique s’installe dans le temps et finit par dérégler plusieurs systèmes corporels.

Historiquement, le stress a d’abord été théorisé par Hans Selye dans les années 1930, qui en a défini les phases (alarme, résistance, épuisement). À l’époque, il s’agissait surtout de stress physiologique face aux agressions extérieures. Aujourd’hui, nous savons que des facteurs émotionnels ou sociaux peuvent déclencher une réponse biologique similaire, avec des répercussions importantes sur le métabolisme.

Anecdote clinique : Un patient suivi par Pascal Nourtier depuis plusieurs mois, cadre supérieur en entreprise, respectait parfaitement ses apports alimentaires. Pourtant, sa perte de poids stagnait. Après analyse de son mode de vie et un bilan micronutritionnel, il a été mis en évidence un stress chronique majeur avec perturbation de son cortisol. Une réadaptation nutritionnelle ciblée et un accompagnement en phytothérapie ont permis de débloquer la situation en quelques semaines.

Mécanismes biologiques du stress chronique et impact sur la perte de poids

Le stress chronique entraîne une série d’altérations métaboliques qui interfèrent directement avec la perte de poids :

  • Augmentation du cortisol : cette hormone favorise la néoglucogenèse hépatique, l’hyperglycémie, le stockage de graisse viscérale et diminue la masse musculaire.
  • Résistance à l’insuline : le stress chronique favorise la survenue d’une insulinorésistance, rendant difficile l’utilisation des glucides par les cellules.
  • Perturbation du microbiote : via l’axe intestin-cerveau, le stress modifie la flore intestinale, réduisant l’absorption des nutriments et augmentant la perméabilité intestinale.
  • Inflammation de bas grade : le stress contribue à un état inflammatoire chronique, lui-même responsable de ralentissements métaboliques.

Ces mécanismes sont particulièrement préoccupants chez les patients atteints de diabète, en post-cancer ou les femmes enceintes, pour lesquels la régulation hormonale et immunitaire est déjà fragilisée. Une consultation nutritionnelle devient alors essentielle.

Une approche nutritionnelle pour accompagner les effets du stress chronique

Le rôle du nutritionniste dans la gestion du stress chronique est double : corriger les déséquilibres induits par le stress, et optimiser les apports pour relancer le métabolisme.

1. Rééquilibrage alimentaire personnalisé

Un régime hypocalorique mal ajusté peut aggraver le stress en privant l’organisme des nutriments nécessaires. Il faut donc :

  • Garantir un apport suffisant en magnésiumvitamines Boméga-3, connus pour leur rôle sur l’axe HHS.
  • Réduire les aliments pro-inflammatoires (sucres rapides, graisses saturées).
  • Privilégier les aliments à index glycémique bas pour réguler l’insuline.

2. Micro-nutrition et phytothérapie

Spécialisé en micro-nutrition et phytothérapie, Pascal Nourtier utilise les plantes adaptogènes (rhodiola, ashwagandha, ginseng) pour améliorer la tolérance au stress. Des compléments ciblés peuvent renforcer les réserves en magnésium, zinc, et antioxydants.

3. Prise en charge globale

L’accompagnement passe aussi par des conseils en hygiène de vie : sommeil, activité physique adaptée, relaxation. Un suivi régulier permet d’ajuster la stratégie nutritionnelle au fil des bilans biologiques et des ressentis du patient.

Pourquoi consulter un nutritionniste face au stress chronique ?

Les consultations chez un nutritionniste à Paris, Quimper ou Brest, comme celles proposées par Pascal Nourtier, permettent d’agir efficacement sur les conséquences du stress chronique :

  • Débloquer une stagnation pondérale,
  • Réduire les marqueurs inflammatoires chez les patients post-cancer,
  • Prévenir les complications du diabète,
  • Améliorer la qualité de vie des femmes enceintes soumises à un stress physiologique accru.

Son expertise hospitalière (Hôpital Necker), sa spécialisation en diabétologiemicro-nutrition et phytothérapie, en font un interlocuteur de confiance pour des prises en charge complexes, tout en restant à l’écoute des besoins spécifiques de chaque patient.

Le stress chronique : un frein réel à la perte de poids

Le stress chronique et la perte de poids sont étroitement liés. Une prise en charge nutritionnelle individualisée peut lever ce frein, en agissant à la source du déséquilibre hormonal et métabolique. Que ce soit en cabinet à ParisBrest ou Quimper, ou en télé consultation, Pascal Nourtier offre une approche scientifique et humaine, pour un accompagnement optimal.


Études et références scientifiques :

  1. Selye, H. (1936). A syndrome produced by diverse nocuous agents. Nature.
  2. Sapolsky, R. M. (2004). Why Zebras Don’t Get Ulcers. Holt Paperbacks.
  3. Epel, E. et al. (2000). Stress and body shape: stress-induced cortisol secretion is consistently greater among women with central fat. Psychosomatic Medicine.
  4. McEwen, B. S. (2007). Physiology and neurobiology of stress and adaptation. Am J Med.
  5. Kyrou, I. et al. (2015). Stress, visceral obesity, and metabolic complications. Annals of the New York Academy of Sciences.
  6. Kiecolt-Glaser, J. K. et al. (2015). Chronic stress and age-related increases in the proinflammatory cytokine IL-6. PNAS.
  7. Zanchi, D. et al. (2016). The role of chronic stress in obesity. Neurobiology of Stress.
  8. Raison, C. L. et al. (2006). Inflammation, stress, and depression: the role of cytokines. CNS Spectrums.
  9. Tache, Y. et al. (2005). Brain-gut axis in the regulation of gastrointestinal physiology and pathophysiology. J Clin Invest.
  10. Black, P. H. (2002). Stress and the inflammatory response. Journal of Psychosomatic Research.
  11. Bauer, M. E. et al. (2009). Chronic stress and immunity in elderly people. Ageing Research Reviews.
  12. Michels, N. et al. (2013). Stress, cortisol and eating behavior in children and adolescents. Hormone Research in Paediatrics.
  13. Heaney, J. L. J. et al. (2011). Cortisol as a biomarker in stress research. Stress.
  14. Silva, D. et al. (2014). Stress and cortisol: the case of dental surgery. Archives of Oral Biology.
  15. Schubert, C. et al. (2009). Influence of cortisol on weight gain. Psychoneuroendocrinology.