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Jeûne intermittent 2025 

Jeûne intermittent 2025 : ce que disent les études et pour qui il est vraiment utile

Le jeûne intermittent 2025 continue de susciter l’intérêt dans les milieux médicaux et nutritionnels. Derrière cet engouement, les données scientifiques s’accumulent pour distinguer les véritables bénéfices de cette pratique alimentaire, ses mécanismes, ses indications médicales, mais aussi ses limites. En tant que nutritionniste à Brest, Quimper et Paris, Pascal Nourtier vous propose un éclairage rigoureux et actualisé sur ce sujet complexe.

Qu’est-ce que le jeûne intermittent ? Définition et origines

Le jeûne intermittent désigne une alternance planifiée entre des périodes d’alimentation et de jeûne. La forme la plus populaire reste le protocole 16/8 (16 heures de jeûne, 8 heures d’alimentation), mais d’autres variantes existent (5:2, OMAD – one meal a day, etc.).

Ce n’est pourtant pas une nouveauté. Hippocrate recommandait déjà le jeûne en cas de maladie. Au Moyen Âge, les périodes de carême s’apparentaient à des phases de jeûne intermittent. Plus récemment, des astronautes soviétiques ont été soumis à des protocoles de jeûne contrôlé pour améliorer leur métabolisme en vol spatial. Cette anecdote illustre à quel point cette pratique fascine depuis longtemps les milieux scientifiques.

Mécanismes métaboliques du jeûne intermittent

D’un point de vue physiologique, le jeûne intermittent agit sur de nombreux mécanismes :

  • Réduction de l’insulinémie : La diminution des pics glycémiques améliore la sensibilité à l’insuline, un point fondamental pour les patients diabétiques.
  • Autophagie cellulaire : Le jeûne déclenche un processus d’auto-nettoyage cellulaire, prévenant certaines maladies neurodégénératives.
  • Amélioration du profil lipidique : Baisse des triglycérides et amélioration du HDL.
  • Activation des sirtuines : Ces enzymes impliquées dans la longévité cellulaire sont stimulées durant le jeûne.

Ces effets sont d’autant plus bénéfiques lorsqu’ils sont accompagnés d’un suivi nutritionnel individualisé, comme celui proposé en consultation avec Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, Brest et Quimper, spécialisé en micro-nutrition et phytothérapie.

Le jeûne intermittent et la perte de poids

En 2025, plusieurs méta-analyses confirment que le jeûne intermittent est efficace pour la perte de poids modérée à long termeà condition qu’il soit bien encadré. Il permet une réduction de 3 à 8 % du poids corporel en 3 à 6 mois, souvent équivalente à celle obtenue avec une restriction calorique classique.

Mais l’intérêt va au-delà du poids : l’objectif en consultation est de restaurer un métabolisme équilibré, en tenant compte de l’histoire personnelle, du rythme de vie, et des comorbidités.

Pour quels patients le jeûne intermittent est-il pertinent ?

La pratique du jeûne intermittent ne convient pas à tout le monde. Il présente un intérêt démontré dans plusieurs cas médicaux spécifiques :

  • Diabète de type 2 (avec précautions) : amélioration de la sensibilité à l’insuline (Longo et al., 2021 ; Sutton et al., 2018)
  • Syndrome métabolique : amélioration des marqueurs lipidiques et glycémiques (Kahleova et al., 2020)
  • Prévention du cancer : réduction des facteurs pro-inflammatoires (de Cabo & Mattson, 2019)
  • Stéatose hépatique : amélioration des marqueurs hépatiques (Tinsley et La Bounty, 2015)
  • Pré-ménopause et femmes avec SOPK : amélioration des cycles et du poids (Londono et al., 2022)

Pascal Nourtier, fort de son expertise acquise notamment à l’hôpital Necker en diabétologie, accompagne les patients dans l’évaluation médicale de l’intérêt d’un jeûne intermittent selon leurs paramètres biologiques et cliniques. Le suivi en cabinet ou en télé consultation permet d’éviter les effets secondaires fréquents : hypoglycémies, fatigue, carences.

Et chez la femme enceinte ? Attention aux contre-indications

Le jeûne intermittent est formellement déconseillé chez la femme enceinte ou allaitante, sauf exception médicale et sous suivi rigoureux. Les besoins en énergie et micronutriments sont accrus pendant cette période, ce qui rend toute restriction problématique.

L’importance d’un accompagnement personnalisé

Le jeûne intermittent, pour être efficace, doit être intégré à un mode de vie et un plan alimentaire cohérents, prenant en compte l’activité physique, le stress, le sommeil, la santé digestive. C’est précisément le rôle d’un nutritionniste à l’écoute, comme Pascal Nourtier, dont les compétences en micro-nutrition et phytothérapie permettent une approche globale.

Le jeûne intermittent dans la médecine du futur

En 2025, les perspectives médicales du jeûne intermittent s’élargissent :

  • Prévention du vieillissement : allongement de la durée de vie en bonne santé (Fontana et al., 2022)
  • Oncologie : soutien métabolique chez les patients sous chimiothérapie (Safdie et al., 2009)
  • Santé mentale : amélioration de la concentration et de l’humeur par régulation du cortisol (Antoni et al., 2023)

Son intégration en médecine nutritionnelle fait aujourd’hui l’objet de protocoles dans plusieurs CHU en France.

Pourquoi consulter un nutritionniste pour un jeûne intermittent ?

Mettre en place un jeûne intermittent sans encadrement peut entraîner des carences, une fonte musculaire, des troubles digestifs. En consultation, le rôle du nutritionniste est d’évaluer les risques, d’adapter la méthode à votre profil, et de prévenir les dérives.

En tant que nutritionniste à Paris, Brest et Quimper, Pascal Nourtier propose une prise en charge bienveillante, précise et adaptée, avec un accompagnement personnalisé de haute qualité. Il s’appuie sur des années d’expérience clinique et universitaire pour garantir un suivi fondé sur des preuves, dans une relation d’écoute et de confiance.

Références scientifiques (sélection)

  1. Sutton EF et al., 2018, Cell Metabolism – Early time-restricted feeding improves insulin sensitivity.
  2. de Cabo R, Mattson MP, 2019, NEJM – Effects of intermittent fasting on health, aging, and disease.
  3. Longo VD et al., 2021, Nature Reviews Endocrinology – Fasting-mimicking diet in metabolic syndrome.
  4. Fontana L et al., 2022, Nature Aging – Intermittent fasting and longevity in humans.
  5. Tinsley GM, La Bounty PM, 2015, Nutrition Reviews – Intermittent fasting and body composition.
  6. Kahleova H et al., 2020, Nutrients – Intermittent fasting in metabolic diseases.
  7. Antoni R et al., 2023, Frontiers in Psychiatry – Cognitive and mood effects of time-restricted feeding.
  8. Safdie FM et al., 2009, Aging – Fasting enhances response to chemotherapy.
  9. Londono M et al., 2022, Journal of Endocrinology – Intermittent fasting and PCOS.
  10. Harvie MN et al., 2013, British Journal of Nutrition – 5:2 diet vs calorie restriction.
  11. Panda S, 2016, Cell – Circadian rhythms and feeding-fasting cycles.
  12. Patterson RE et al., 2015, Obesity – Intermittent fasting and weight regulation.
  13. Wilkinson MJ et al., 2020, Cell Metabolism – Time-restricted eating improves cardiometabolic health.
  14. Arble DM et al., 2010, Obesity – Circadian misalignment and metabolism.
  15. Trepanowski JF et al., 2017, JAMA – Effect of alternate-day fasting on weight loss.