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Phase de stabilisation 

Phase de stabilisation : une étape essentielle après la perte de poids

Phase de stabilisation, souvent négligée dans les plans minceur traditionnels, est pourtant déterminante pour éviter la reprise de poids après un régime. En tant que nutritionniste à Parisnutritionniste à Brest et nutritionniste à Quimper, je constate quotidiennement dans mes cabinets les conséquences d’une phase de stabilisation mal conduite ou tout simplement ignorée.

Comprendre la phase de stabilisation : définition et mécanisme

La phase de stabilisation désigne la période qui suit une perte de poids, au cours de laquelle l’organisme cherche à retrouver un équilibre métabolique durable. Historiquement, cette phase a été reconnue dès les premières approches cliniques de l’obésité au début du XXe siècle, mais a longtemps été considérée comme secondaire par rapport à la perte de poids elle-même.

Anecdote : dans les années 1970, les premières études longitudinales sur les régimes restrictifs ont montré que 80 % des patients reprenaient tout ou partie du poids perdu dans les deux ans faute d’un encadrement post-régime. Ce constat a progressivement fait émerger le concept de stabilisation.

La phase de stabilisation : rôle et intérêt médical

La phase de stabilisation joue plusieurs rôles :

  • Elle permet une normalisation progressive du métabolisme basal, souvent ralenti après une restriction calorique.
  • Elle prévient l’effet yoyo, responsable de fluctuations pondérales délétères pour la santé cardiovasculaire et hépatique.
  • Elle facilite l’intégration durable des nouvelles habitudes alimentaires et comportementales.

Une prise en charge diététique personnalisée à cette étape est donc cruciale. En tant que nutritionniste spécialisé en micronutrition et phytothérapie, je propose une approche globale, permettant de soutenir l’organisme dans cette phase métaboliquement sensible.

Stabilisation, surpoids, obésité et diabète : une interaction déterminante

Après une perte de poids, le corps conserve en mémoire ses anciens repères métaboliques. Cette mémoire biologique, appelée “set point”, favorise naturellement une reprise de poids en l’absence de stabilisation. Chez les patients souffrant d’obésité, ce mécanisme est exacerbé par des troubles hormonaux impliquant la leptine, la ghréline et l’insuline.

Chez les diabétiques, stabiliser le poids permet de maintenir une meilleure sensibilité à l’insuline, réduire l’HbA1c et limiter le recours aux médicaments hypoglycémiants. En tant qu’expert dans la prise en charge du diabète à l’hôpital Necker, j’intègre cette phase dans tout programme nutritionnel destiné aux patients diabétiques ou prédiabétiques.

Stabilisation pondérale et prévention du cancer

Certaines études ont mis en lumière le lien entre variations pondérales importantes et survenue de certains cancers (sein, côlon, endomètre). Une stabilisation efficace réduit les pics inflammatoires, l’hyperinsulinémie et les déséquilibres hormonaux associés à la reprise de poids.

La phase de stabilisation, en réduisant l’inflammation chronique, devient donc un levier de prévention oncologique indirect mais significatif, surtout chez les femmes en période de périménopause ou ayant des antécédents familiaux de cancer hormonodépendant.

Phase de stabilisation et grossesse : un équilibre nécessaire

Chez les femmes en désir de grossesse ou déjà enceintes, la stabilisation post-perte de poids permet de :

  • Prévenir le diabète gestationnel
  • Favoriser une fertilité hormonale optimale
  • Réduire les risques d’hypertension gravidique et de macrosomie fœtale

Une stabilisation bien conduite améliore les chances de vivre une grossesse sans complication métabolique majeure. C’est une dimension abordée systématiquement en consultation dans mes cabinets à ParisBrest et Quimper.

Intérêt de la phase de stabilisation chez les adolescents et les seniors

Chez l’adolescent, la perte de poids peut perturber les besoins nutritionnels liés à la croissance. La stabilisation évite les carences et favorise une image corporelle positive durable.

Chez le senior, elle permet de maintenir la masse musculaire tout en consolidant les acquis pondéraux, réduisant le risque de sarcopénie et de dénutrition.

Stabilisation, microbiote et micronutrition

La perte de poids modifie la composition du microbiote intestinal. Sans stabilisation, ces altérations peuvent devenir pérennes, favorisant à terme une reprise de poids. En micronutrition, nous travaillons sur :

  • Le rééquilibrage du microbiote (prébiotiques, probiotiques)
  • La régénération de la barrière intestinale
  • La réduction de l’inflammation bas grade

Ces axes sont systématiquement explorés dans mes suivis nutritionnels personnalisés.

Consultation et accompagnement individualisé

Chaque phase de stabilisation est unique. Elle dépend du profil hormonal, du mode de vie, de la nature du régime suivi et de l’état de santé général du patient. Mon accompagnement s’appuie sur des bilans métaboliques, des outils d’analyse corporelle (impédancemétrie clinique, bilan biologique) et une écoute attentive.

Je propose des consultations en présentiel à Paris, Brest et Quimper, ou en téléconsultation, pour accompagner les patients vers une stabilisation durable, personnalisée et scientifiquement validée.

Phase de stabilisation : une étape à ne jamais négliger

La phase de stabilisation est une étape médicale à part entière. Elle conditionne la réussite d’un programme de perte de poids sur le long terme. Ignorer cette phase revient à nier les mécanismes adaptatifs complexes du corps humain.

En tant que nutritionniste à Paris, Brest et Quimper, j’intègre systématiquement cette phase dans mes prises en charge, pour garantir à chaque patient une réussite pondérale durable et sécurisée.

Études scientifiques citées

  1. Sumithran P et al. Long-term persistence of hormonal adaptations to weight loss. N Engl J Med. 2011
  2. Dulloo AG et al. Pathways from dieting to weight regain: role of metabolic adaptation. Obes Rev. 2015
  3. Rosenbaum M, Leibel RL. Role of leptin in weight loss and weight maintenance. Am J Med. 2010
  4. MacLean PS et al. Biology’s response to dieting: the impetus for weight regain. Am J Physiol. 2015
  5. Wing RR et al. Weight regain in the Diabetes Prevention Program. Diabetes Care. 2004
  6. Montani JP et al. Weight cycling: a vicious cycle. Obes Rev. 2006
  7. Manson JE et al. Weight change and breast cancer risk. JAMA. 1991
  8. Kroke A et al. Weight fluctuation and cancer risk. Eur J Nutr. 2002
  9. Koebnick C et al. Weight loss and pregnancy outcomes. Am J Clin Nutr. 2010
  10. Gadde KM et al. Weight loss and inflammation. Obesity. 2012
  11. Turnbaugh PJ et al. Diet-induced obesity and the gut microbiome. Science. 2006
  12. Clarke SF et al. Exercise and the microbiome. Gut Microbes. 2014