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Calories liquides et perte de poids

Calories liquides et perte de poids : un frein invisible mais redoutable

Dans toute stratégie de réduction pondérale, la prise en compte des calories liquides perte de poids est souvent négligée. Pourtant, ces calories cachées dans les boissons du quotidien ont un impact métabolique majeur, en particulier chez les patients souffrant de diabète, de surpoids ou de cancer. Elles méritent une attention spécifique dans toute consultation diététique personnalisée.

Comprendre les calories liquides : définition et origines

Les calories liquides désignent l’énergie apportée par des boissons contenant des macronutriments énergétiques (sucres, lipides, alcools), en dehors de l’eau pure, des tisanes non sucrées ou du café/thé sans sucre.

Historiquement, les sodas et jus industriels sont apparus dans l’alimentation courante au milieu du XXe siècle avec l’essor de l’agroalimentaire. Un exemple frappant : en 1977, aux États-Unis, la consommation moyenne de boissons sucrées était de 90 kcal/jour. En 2001, elle dépassait 300 kcal/jour (Popkin & Nielsen, 2003).

Mécanisme métabolique : pourquoi ces calories sont différentes

Contrairement aux aliments solides, les calories liquides contournent plusieurs mécanismes de régulation de l’appétit :

  • Absence de mastication, donc pas de signal de satiété orale.
  • Index glycémique élevé pour les jus de fruits, sodas ou boissons énergétiques : ils provoquent des pics d’insuline et un stockage rapide sous forme de graisses.
  • Pas de compensation énergétique : les études montrent qu’on ne mange pas moins après avoir bu des calories. Elles s’ajoutent à l’apport total.

Une étude clé (DiMeglio & Mattes, 2000) a montré qu’à apport calorique égal, les sujets prenant des calories sous forme liquide prenaient significativement plus de poids que ceux mangeant les mêmes calories en solide.

Impact clinique : les calories liquides dans les pathologies chroniques

Chez les patients diabétiques, les calories liquides provoquent des déséquilibres glycémiques majeurs. Une canette de soda (35 g de sucre) équivaut à 7 morceaux de sucre, sans aucune fibre ni ralentisseur d’absorption. Cela rend leur gestion difficile, surtout chez les diabétiques insulinodépendants.

En oncologie, la consommation excessive de sucre simple peut favoriser l’inflammation de bas grade et altérer le métabolisme glucidique, déjà fragilisé par les traitements.

Chez la femme enceinte, une surconsommation de calories liquides augmente le risque de diabète gestationnel et de prise de poids excessive, avec des conséquences sur le développement fœtal (Lien vers page grossesse).

Exemples de calories liquides à surveiller

  • Sodas et colas (light ou non)
  • Jus de fruits (même 100 % pur jus)
  • Boissons lactées aromatisées (chocolat, café glacé)
  • Smoothies industriels ou maisons
  • Boissons alcoolisées (vin, bière, cocktails)
  • Boissons énergétiques et isotoniques

Même un simple verre de jus d’orange contient l’équivalent de 4 oranges… sans fibres, sans mastication, et absorbé en 10 secondes.

Pourquoi une prise en charge nutritionnelle est essentielle

Lors d’une consultation avec un nutritionniste à Paris, Brest ou Quimper, soit en cabinet, soit en télé consultation, l’analyse des apports en calories liquides est systématique. Cette étape permet de :

  • Réduire les apports superflus
  • Adapter les boissons à chaque pathologie (diabète, cancer, grossesse)
  • Réintégrer des boissons fonctionnelles (tisanes médicinales, bouillons enrichis) utiles en phytothérapie ou en micronutrition.

Pascal Nourtier, nutritionniste à Paris, Brest et Quimper, est reconnu pour son expertise clinique. Formé à l’hôpital Necker, il accompagne chaque patient avec précision, dans une approche personnalisée et bienveillante.

Calories liquides perte de poids : une cause fréquente d’échec

De nombreux patients pensent « bien manger » mais stagnent. Lors des bilans nutritionnels, les calories liquides perte de poids apparaissent souvent comme le facteur invisible mais déterminant.

Une étude de Malik et al. (2010) a montré qu’une réduction de 1 boisson sucrée par jour pouvait entraîner une perte de 0,5 à 1 kg/mois.

Identifier ces apports cachés est donc essentiel.

Conseils pratiques pour réduire les calories liquides

  • Boire de l’eau (plate, gazeuse, citronnée naturellement)
  • Préférer le café/thé sans sucre
  • Utiliser des tisanes médicinales adaptées (thym, mélisse, fenouil)
  • Limiter l’alcool à 1 verre/semaine si besoin (selon recommandations médicales)
  • Éviter les jus et smoothies hors contexte thérapeutique

Approche personnalisée : l’expertise de Pascal Nourtier

En tant que nutritionniste à Quimper, Brest et Paris, Pascal Nourtier propose un accompagnement adapté, notamment dans :

  • L’éducation thérapeutique du patient diabétique
  • L’accompagnement des femmes enceintes en nutrition prénatale
  • La prévention des récidives en oncologie nutritionnelle
  • L’usage raisonné des plantes en phytothérapie pour moduler les apports liquides

Grâce à son approche scientifique, médicale et humaine, il aide chaque patient à reprendre le contrôle de ses apports et à comprendre ses mécanismes de régulation interne. Sa spécialisation en micronutrition et phytothérapie complète cette vision globale.

Pourquoi consulter ?

Que vous soyez concerné(e) par un surpoids, un diabète, une grossesse ou un traitement anticancéreux, une évaluation approfondie de vos apports caloriques, y compris liquides, est indispensable.

Pascal Nourtier vous reçoit en cabinet à ParisBrest ou Quimper pour des consultations approfondies, dans une écoute attentive et une prise en charge sur mesure.


Références scientifiques

Azaïs-Braesco, V., et al. (2017). A review of the role of sweeteners in weight management. Nutrition Journal.

DiMeglio, D. P., & Mattes, R. D. (2000). Liquid versus solid carbohydrate: effects on food intake and body weight. International Journal of Obesity.

Popkin, B. M., & Nielsen, S. J. (2003). The sweetening of the world’s diet. Obesity Research.

Malik, V. S., et al. (2010). Sugar-sweetened beverages and weight gain in children and adults: a systematic review. The American Journal of Clinical Nutrition.

Ebbeling, C. B., et al. (2012). A randomized trial of sugar-sweetened beverages and adolescent body weight. New England Journal of Medicine.

Ludwig, D. S. (2002). The glycemic index: physiological mechanisms relating to obesity, diabetes, and cardiovascular disease. JAMA.

Hu, F. B. (2013). Resolved: there is sufficient scientific evidence that decreasing sugar-sweetened beverage consumption will reduce the prevalence of obesity and obesity-related diseases. Obesity Reviews.

Pan, A., et al. (2013). Changes in water and beverage intake and long-term weight changes. American Journal of Clinical Nutrition.

Schulze, M. B., et al. (2004). Sugar-sweetened beverages, weight gain, and incidence of type 2 diabetes in young and middle-aged women. JAMA.

World Health Organization. (2015). Guideline: Sugars intake for adults and children.

Tordoff, M. G., & Alleva, A. M. (1990). Effect of drinking soda sweetened with aspartame or high-fructose corn syrup on food intake and body weight. The American Journal of Clinical Nutrition.

Stanhope, K. L., et al. (2009). Consuming fructose-sweetened, not glucose-sweetened, beverages increases visceral adiposity. Journal of Clinical Investigation.

Chen, L., et al. (2009). Reduction in consumption of sugar-sweetened beverages is associated with weight loss. American Journal of Clinical Nutrition.

Pereira, M. A., & Ludwig, D. S. (2001). Dietary fiber and body-weight regulation. Nutrition Reviews.

Montonen, J., et al. (2007). Dietary fiber intake and risk of type 2 diabetes. European Journal of Clinical Nutrition.